Mon travail parle de l’infini, grand ou petit.

 

J'y parle de mon monde intérieur.

J'y parle aussi du monde extérieur.

 

Tout comme l’équilibre du monde extérieur, mon propre équilibre est lui aussi traversé de certaines failles et asymétries. Ce sont elles qui me rendent vivant, qui me donnent du souffle, et qui par moment me rendent vulnérable aussi.

 

Je cherche à rendre compte de cette ambivalence.

 

Je vois le monde divisé en d’innombrables petites entités, toujours plus nombreuses, semblables et différentes à la fois. Ce sont ces petits espaces que je représente, ces petits traits que je répète et assemble à l’infini.

Si ces petits traits finissent par créer un tout cohérent et en apparence équilibré, et si les formes que je crée peuvent tout d’abord sembler symétriques, elles sont en fait souvent en déséquilibre les unes par rapport aux autres, et moins semblables qu’elles n’y paraissent à première vue.

 

À travers l’abstraction et la répétition, mon travail est aussi une réflexion sur les formes géométriques et sur le rapport au temps.